9

Apocalypse now

Des cadavres d’animaux calcinés jonchant le sol perte de vue, c’est ce que montre un reportage de BFM TV. Vision d’apocalypse ! Cinq chiffres montrent l’ampleur du désastre qui ravage l’île continent Australie. Huit millions d’hectares ravagés soit la superficie de l’Irlande. Plus de 1500 maisons brûlées alors que 200 feux sont encore actifs. 100 000 personnes ont été sommées d’évacuer dans 3 états du sud-est du pays. On évalue à 500 000 millions le nombre d’animaux morts !

Comment expliquer ces incendies monstres ? Les feux de forêts et de bush (bois et broussailles) sont fréquents en été et au printemps en Australie. Pour les climatosceptiques, les incendies qui dévastent actuellement l’Australie sont le fruit d’un mauvais entretien des espaces naturels.

Pourtant le consensus scientifique est formel : le réchauffement du climat, notamment les sécheresses prolongées et les canicules ont exacerbé le risque d’incendie partout dans le monde. L’intensité et la durée – ils ont débuté en septembre – des feux en Australie sont sans précédents

« C’est très difficile d’attribuer un événement particulier aux effets du changement climatique, a déclaré à la BBC Richard Thornton, chef du centre de recherche australien des feux de bush et des catastrophes naturelles. Mais la température moyenne en Australie est en ce moment supérieure d’un degré à la moyenne des dernières décennies. L’atmosphère australienne s’est réchauffée de plus d’un degré depuis 1910, menant à une augmentation de la fréquence des événements de chaleur extrême. Les pluies d’avril à octobre ont diminué de 11% dans le sud-est de l’Australie la partie la plus violemment touchée par les incendies aujourd’hui. Il y a eu une augmentation significative de la saison des feux dans de nombreuses parties du pays »,

Les climatosceptiques soutiendront que notre planète a connu des périodes de réchauffement climatique et qu’il ne faut pas s’émouvoir. La question cruciale est une question de temps. Ce qui se passe à l’époque actuelle qu’on appelle l’anthropocène, c’est que l’homme est la première cause de la variabilité du climat à l’échelle du siècle. Et ça change tout !  On considère que l’’anthropocène débute en 1850 avec la révolution industrielle et depuis cette date la température a déjà augmenté de 1°C.

La température du globe a bien augmenté de 5° C depuis la dernière ère glaciaire qui a connu son point le plus bas il y a vingt mille ans environ. Cette transition ou déglaciation a duré 5000 ans pendant lesquels la température moyenne a augmenté de 0,1 °C par siècle. Ces 5°C de hausse ont suffi pour faire monter de 120 mètres le niveau des océans ! les écosystèmes de la planète ont été profondément modifiés.

La période qui a suivi la déglaciation a été marquée par une relative stabilité du climat (même si une nouvelle période de glaciation appelée néoglaciation a débuté vers 3400 ans), qui a permis l’apparition d’hommes sédentaires aux moyennes latitudes.

Nos ancêtres se sont adaptés à toutes sortes de variations climatiques, (rappelons que homo sapiens est apparu il y a environ cent mille ans), alors pourquoi pas nous ? Parce que s’adapter aujourd’hui pose beaucoup plus de problèmes qu’à l’époque de la préhistoire. Les hommes étaient quelques millions sur la planète, nous sommes 7 milliards ! Ces hommes préhistoriques vivaient par groupes de quelques dizaines ou quelques centaines d’individus et n’avaient pas grand-chose à transporter avec eux quand ils changeaient de grottes !

Le brasier australien annonce d’autres catastrophes naturelles, sans doute de plus grande ampleur. Il est urgent que nous régissions car le phénomène est irréversible!

Laurent Vercoustre

9 Commentaires

  1. encore et toujours les mensonges des verts…
    L’incrimination du réchauffement climatique comme cause des terribles incendies de cette année est également contredite par les données climatiques et météorologiques de l’Australie. Si les pics de chaleur et de sécheresse de cette année sont évidents ce ne sont ni des exceptions ni les premiers, ils y sont même des données communes du climat australien depuis des siècles[3].

    La catastrophe irrémédiable de cette année a d’autres causes, dont celle avancée, et qui incrimine les Verts et leur pression dogmatique sur toute la société. Et l’opinion selon laquelle c’est la diminution des brûlis préventifs et des défrichements qui serait responsable du terrible désastre de cette année est partagée par des personnes qui ne sont pas des opposants politiques des Verts mais juste des professionnels de la lutte contre les incendies.

    L’avis des soldats du feu
    Sur sa page, le corps des sapeurs-pompiers volontaires d’Australie, c’est-à-dire des milliers de citoyens qui prennent des risques et parfois perdent la vie pour protéger du feu leurs familles et leurs communautés, incrimine directement l’idéologie environnementaliste.

    C’est l’idéologie verte, et pas le changement climatique, qui empire les feux de brousse

    Le 5 mars 2019 déjà, les pompiers volontaires de Nouvelles Galles du Sud, s’en prenaient à la Ministre australienne de l’environnement, Melissa Price, en lui reprochant d’incriminer le réchauffement climatique comme cause des feux de brousse alors qu’il était clair pour eux que ce sont les divers empêchements de l’Etat au débroussaillement qui était en cause.

    « Désolé, Madame la ministre, ce n’est pas le changement climatique qui a causé les derniers feux de brousse qui ont jusqu’à présent détruit neuf maisons à Victoria, et ce n’est pas le changement climatique qui a tué près de 200 personnes dans les incendies du samedi noir il y a dix ans.

    Le véritable coupable c’est l’idéologie verte qui s’oppose à la nécessaire réduction des risques de charges de combustibles dans les parcs nationaux et qui empêche les propriétaires fonciers de défricher la végétation autour de leurs maisons.

    La mauvaise gestion continue des parcs nationaux et des forêts domaniales de Victoria et l’obstruction verte contre les stratégies d’atténuation des incendies ont conduit à des charges de combustibles dangereusement élevées au cours de la dernière décennie.
    Cela signifie que lorsque des incendies éclatent inévitablement, ils sont si intenses qu’ils sont diaboliquement difficiles à contenir pour les pompiers. Comme une enquête parlementaire fédérale l’a entendu en 2003, si vous quadruplez le combustible au sol, vous obtenez une augmentation de 13 fois la chaleur générée par un incendie.
    Les habitants connaissent la vérité. Andrew Clarke, propriétaire de Jinks Creek Winery, qui a été détruit par un incendie qui a ravagé la forêt d’État de Bunyip, avait « supplié » de réduire la quantité de combustible pour protéger sa propriété.

    « Je les ai suppliés (le Forest Fire Management of Victoria) depuis 20 ans de brûler la forêt d’État à l’arrière de notre maison et, à ce jour, cela n’a toujours pas été fait », a-t-il déclaré à la chaine ABC Country Hour.

    Clarke a déclaré qu’un brûlage planifié avait été annulé en raison de préoccupations concernant des oiseaux nicheurs.

    Il y a à peine trois semaines, l’ancien chef des pompiers de Victoria, Ewan Waller, a averti que les charges de combustibles des forêts d’État atteignaient des niveaux mortels, semblables à ceux du samedi noir. Personne n’y a prêté attention.

    Mais vous pouvez parier que le premier ministre Daniel Andrews se cachera derrière la furie du changement climatique.

    Les mensonges des perroquets verts conviennent aux politiciens, car ils peuvent ainsi éviter d’être blâmés pour leur propre culpabilité.

    La Commission d’enquête royale sur le feu de brousse du samedi noir (Black Saturday Bushfire) a critiqué le gouvernement victorien pour son incapacité à réduire les charges de combustible dans les forêts d’État. Il a recommandé de plus que doubler le nombre de brûlis préventifs.

    Au lieu de cela, au cours des trois dernières années, le gouvernement d’Andrews a réduit de près des deux tiers la superficie des terres publiques à brûler.

    C’est un crime. »

    Association des pompiers volontaires de Nouvelle-Galles du Sud. 5 mars 2019[4].
    Le problème des incendies en Australie touche donc désormais aussi la Suisse puisqu’il se présente maintenant comme un problème de désinformation dans notre pays, d’une information qui sélectionne certains faits pendant qu’elle en passe d’autres sous silence. La responsabilité des Verts en Australie n’intéresse pas notre presse mainstream. Elle la passe sous silence.

    Pourtant une partie de ces millions de petits koalas et de kangourous atrocement brûlés ressortent bien de la responsabilité des Verts.

    On se demande parfois si les Suisses se rendent vraiment compte de ce qui se passe avec les médias de leur pays, qu’ils payent bien plus chers que nulle part ailleurs au monde, entre les 350 millions qu’ils donnent chaque année à la RTS ou l’abonnement à des journaux locaux, comme par exemple la Tribune de Genève, qui coûte plus cher qu’un abonnement au Financial Time. Et pour ne se voir délivrer que des informations partiales et politiquement orientées.

    Source : Article de Michel Piccand sur LesObservateurs.ch

    Par ailleurs, toute la première partie du XVIII ème siècle a connu des températures plus élevées, alors que certains prétendent qu’on a battu des recors, une sécheresse terrible qui a provoqué une famine en europe avec 700000 morts , on traversait le rhin, le rhône, la seine et la loire à pied, et il y a eu des évènements climatiques terribles qui ont causés, là aussi des milliers de morts..C’était le CO2 peut-être ?
    Tout ceci on le trouve – entre autre – dans le bouquin de Le Roy Ladurie, le grand historien du climat.pourquoi également cacher le manifeste de 31000 scientifiques du monde entier , dont plusieurs prix Nobel, qui dénonce la gigantesque imposture de ce réchauffement climatique anthropique..Manifeste publié il y a 3 ou 4 ans..PAs un mot dans les médias !!On invite uniquement les alarmeurs, il serait au moins logique d’inviter les climato-REALISTES , et pas sceptiques…
    Assez de ce matraquage inouï de cette nouvelle religion avec sa Bernadette Soubirou, ou Thérèse de Lisieux, ou Jacintha, etc de Fatima, j’ai nommé Greta Thumberg, dont on vient d’apprendre que c’est son père , militant extrémiste vert qui les écrivait !!!

  2. Bonjour
    Si on se cantonne dans les théories Darwinienne, , qui ont pu données , les théories économiques , avec des comportements d états , de leaders politiques, de leaders financiers où c ‘est la loi du plus fort et/ ou de celui qui s adapte.
    Cela semble être une approche simpliste, voire binaire. Nous sommes dans le complexe et les effets Domino , les interactions complexes et inattendu du fait de nos méconnaissances ou de nos croyances de toutes sortes comme la toute puissance peut nous mener dans l anéantissement de notre civilisation
    Les Romains avec leurs déforestations massive du pourtour méditerranéen, leur aqueduc où le plomb était malheureusement nocif,
    l industrie du cuivre ( toxique aussi ) malgré leur supériorité militaire , la supériorité logistique pour les transport, pour l’eau , n a pas empêché sa disparition…
    Les glaciers ont remonter de plus de 600 mètres dans les terres , cela signifie que l’interprétation des chiffres est relatif . Le global n’est pas le local. La température au delà de 40 degrés tue la plupart des plantes et des arbres et rende les feux spontanées par les Huiles essentielles qui s ‘en échappe.
    les climatosceptiques semblent être surtout des journalistes
    les climatologues n ‘ont pas autant de doutes
    Enfin le naturel rassure toujours ou pas .
    Ne rien faire , ou appuyer sur l ‘accélérateur
    tel est notre choix
    Bonnes observations ou bonnes ou moins bonnes croyances

  3. Les climato sceptiques, nom que leur ont donné les climato-co2 pour les discréditer, ne sont pas idiots au point ne pas s’apercevoir du petit réchauffement. de quelques d° actuel. Les fantaisies incomprenables du soleil durent depuis 4 milliards d’années, comme celle de l’ère carbonifère où des forêts ont été transformées en charbon, pétrole et gaz (sans autos donc avec du co2 naturel) que nous restituons à la Nature en un ou 2 siècles lentement.
    Les climatoréalistes ont donc une autre hypothèse que les climato-co2. Aucune n’est une vérité scientifique, qui impose une expérience de vérification, soit après quelques siècles ou millénaires, pour notre petit réchauffement, le nième. On ne peut pas non plus comprendre en approchant un satellite à quelques gigakm du soleil à 5 000 °K, il serait en poussière liquide ou gazeuse.
    Un signe précurseur de l’échec des ClimatoCo2 au USA est le refus d’accord de Trump, entrainé par la majorité, ‘60% dit-on de scientifiques, suivi du peuple climato- réaliste. De même les chinois.

    • oui..Le discours catastrophique tenu par les verts s’adresse à des personnes ignorantes de l’Histoire du climat.Le grand spécialiste en la matière, Emmanuel Le Roy Ladurie l’explique bien, depuis le XII ème siècle , on a eu ou 4 fois des épisodes PIRES qu’actuellement, je citerai la première moitié du XVIIIème avec des températures plus élevées ( 45 ° à Paris en 1718, par exemple, (à l’époque degrés ROMER, ou REAUMUR,avec la conversion)alors qu’on nous a dit que cet été on a battu un record absolu, sécheresse abominable, on traversait à pied le rhin, le rhône, la seine, la loire, pas de pluie d’avril à octobre en europe occidentale, résultat famine et 700000 morts dans une europe 3 fois moins peuplée qu’aujourd’hui, des catastrophes climatiques pendant ce demi-siècle avec des milliers de victimes.Je passe sur l’étrange silence des médias sur le manifeste de 31000 scientifiques du monde entier dont plusieurs prix Nobel qui s’élévent contre l’imposture du réchauffement climatique anthropique et irréversible ( il n’y avait pas containers , pas de diesels, etc au 18 ème siècle),
      En ce qui concerne l’australie, silence sur les rapports des pompiers locaux qui critiquent « vertement » l’action des écolos qui les ont empêché d’allumer des contre-feux cette année à cause des gentilles petites bêtes qui peuplent la végétation, et de positionner des dépôts de liquide retardant un peu partout dans les endroits à risque !
      Résultat, feux incontrôlables dans une année trés chaude avec du vent…

  4. ANTHROPOLOGIE : les villes ont crée des concentrations d’humanité, complétement virtuelles par rapport aux ressources naturelles nécessaires. Pourquoi des villes (si ce n’était déjà la sécurité assurée par le tyran dans ses remparts ?) alors que l’option nomade (indiens d’amérique, africains, tziganes, mongholes…) aurait pu, (ou sera) la solution : la concentration a donné l’anthropocène- le nomadisme selectionnera de nouveau l’humanité. N’oublions pas la folie colonialiste des européens (sédentaires par excellence, redevenant aventuriers) pour s’emparer des terres nouvelles, et le résultat : une selection.

  5. Bel article encore une fois qui retrace bien l’évolution climatique en termes de géoarchéologie. Mais n’oublions pas qu’il y a eu dans les périodes plus récentes des épisodes de chaleurs plus élevées ( les Grecs et le Romains n’étaient pas vraiment vêtus chaudement ) et la petite glaciation : https://www.glaciers-climat.com/clg/petit-age-glaciaire/
    Extrait « Le « Petit Âge Glaciaire. » (1350-1850 apr. J.-C.), en abrégé PAG, a été caractérisé par la plus importante récurrence glaciaire des temps post-glaciaires, avec quatre maxima : vers 1350, 1640, 1820 et 1850. Il est maintenant admis que les débuts du PAG correspondent à la dégradation climatique du XIVe siècle et cette période, d’une durée de cinq siècles, prend fin vers 1850-1860. »
    a eu un impact colossal sur les populations et l’évolution de la société, ça pourrait bien se reproduire ( conf mon commentaire dans votre article précédent à propos des volcans.)
    Quant à l’Australie, comme j’ai pas mal de temps pour voir quelques documentaires sur cette île continent, j’ai pu me rendre compte de l’extrême sècheresse qui y règne et ce ne sont pas les exploitations minières qui arrangent tout ça … à moins que cela arrange les exploitants.Faut bien gagner sa croûte pas vrai … Quand on refuse de voir la réalité (conf. les réactions de politiques locaux), faut pas s’étonner que le sol vous brûle sous les pieds.
    Au fait. Superbe votre article de l’AIMSIB sur les accouchements à domicile. Vous avez cité des pays Européens où ça se pratique encore mais vous avez oublié la Suisse. Il y existe des maisons d’accouchements et les naissances à domicile ne sont pas exceptionnelles : Pour preuve, le compagne de mon fils, chercheur à Zurich, ayant exercé la profession d’Infirmière néonat en France ou elle accouché de son premier enfant en maison d’accouchement à Grenoble, va donner la vie à un autre petit être à domicile là-bas par les bons soins de sage-femme et accompagnatrice.
    Je lui ai envoyé votre article qui m’a rassuré.

  6. Parmi les nombreuses solutions souhaitables à l’échelle de la planète, une a fait ses preuves pendant des dizaines de millénaires : laisser leurs territoires et leurs choix de mode de vie aux peuples autochtones un peu partout sur la planète, y compris en Australie : https://survivalinternational.org/articles/3593-the-best-conservationists-made-our-environment-and-can-save-it
    Cela concernerait déjà de larges étendues à plusieurs endroits dans le monde. Article pas encore traduit sur la version francophone du site. En espérant que ce ne soit pas qu’un voeu pieu, même si on n’en prend pas du tout le chemin, comme le montrent ces quelques exemples : https://www.survivalinternational.fr/actu

Répondre à Perier Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec * Pour information, Laurent Vercoustre ne répondra pas aux commentaires anonymes.